La Programmation Neurolinguistique (PNL) a été développée pour répondre à la question suivante : Qu’est-ce qui fait que certains individus atteignent des résultats exceptionnels, rapides et durables ?
Pour y répondre, John GRINDER et Richard BANDLER, les créateurs de la PNL, ont observé minutieusement de grands communicateurs dans les domaines juridiques ou de la thérapie, des affaires et de l’éducation. D’autres personnes, comme Robert Dilts, continuent d’enrichir cette discipline de leurs découvertes.
Depuis plus de 25 ans, la Programmation Neurolinguistique (PNL) fait ses preuves dans le monde professionnel. Elle apporte des techniques pour cerner le fonctionnement des individus, propose des outils pour mieux négocier, communiquer, former, évoluer, choisir, se diriger et diriger. Elle permet de se fixer des objectifs en cohérence avec son propre fonctionnement… et donc d’augmenter les opportunités de succès.
Robert Dilts (né en 1955) est un auteur, formateur et consultant américain travaillant dans le domaine de la Programmation Neuro-Linguistique (ou PNL) depuis sa création en 1975 par John Grinder et Richard Bandler.
À partir des années 1980, il formalise le modèle des « niveaux logiques« , qui entraînera une seconde génération en PNL.
Recourir à la pyramide des niveaux logiques de Robert Dilts me permet d’appréhender ce « processus d’organisation« , mais aussi d’organiser mes techniques de Coaching en fonction du niveau où elles interviennent, et du coup, d’assurer une intervention plus efficace et performante avec la personne coachée.
Qu’il s’agisse d’une démarche de Life Coaching ou de Business Coaching, en tant que coach PNL, je suis amenée à me focaliser davantage sur l’un ou l’autre niveau en fonction de la demande de départ du client. Mais je garde en tête l’ensemble de la pyramide de Robert Dilts, afin de vérifier si
l’accompagnement effectué reste bien dans le cadre des valeurs et de la mission de mon coaché.
Les 6 niveaux de la pyramide décrits par Robert Dilts
- Le niveau de l’environnement : Il est important de répertorier les situations dans lesquelles le coaché peut exprimer ses talents ou au contraire, rencontrer des problèmes.
- Le niveau du comportement : c’est le niveau de tout ce qui se fait et ne se fait pas concrètement. Les comportements performants comme limitants sont des indications de nos excellences et de nos limites, ressources essentielles pour procéder au changement.
- Le niveau des capacités : Ce sont nos capacités qui font nos comportements. En augmentant nos capacités, nous augmentons notre champs de comportements positifs et constructifs.
- Le niveau des valeurs et croyances de la personne : Le mal-être comme le manque de performance vient souvent d’une inadéquation, d’une contradiction entre nos valeurs et croyances et les autres niveaux de la pyramide.
- Le niveau de l’identité : Le Coaching vise à développer le niveau de l’identité pour réduire les blocages, les limites et freins de l’Ego. Ce niveau répond aux questions « qui suis-je ? », « quel est mon rôle ? », « quelle image ai-je de moi?, qui peuvent parfois m’empêcher d’aller pleinement vers mon potentiel ».
- Le niveau de la mission : Ce niveau envisage le sens de l’existence, le but ou la mission de Vie du coaché… qui devrait logiquement déterminer tout ses choix.
Le modèle des « niveaux logiques » & les entreprises
J’ai considéré que l’entreprise pouvait, dans son « processus d’organisation », être assimilée à un individu et répondre aux mêmes niveaux logiques de la pyramide de Robert Dilts.
C’est pourquoi, dans le cadre du Business Coaching, j’ai créé le Strat’nGo™, un questionnaire-diagnostic ou état des lieux d’entreprise qui s’inspire des niveaux logiques de Dilts et qui offre un excellent modèle pour engendrer des changements au sein des organisations.
Ma pratique de l’art-thérapie permet, à travers l’analyse des mythes et des contes, l’art plastique et le mouvement*, de se (re)connecter à son « instinct re-créateur », qui réside dans la psyché de chacun (Carl Gustav Jung).
L’objet thérapeutique de l’art-thérapie n’est pas la valeur de l’œuvre en tant que telle (nul besoin d’être un artiste pour faire de l’art-thérapie!), mais celle du processus de création. L’important, c’est ce qui se passe pendant la construction de l’oeuvre. L’art-thérapie ouvre un espace hors du temps qui permet à chacun de se réapproprier son histoire et d’intégrer de nouveaux paradigmes, sans passer par le mental ni par l’influence du thérapeute.
L’expression artistique spontanée a pour but de relier naturellement la personne à son inconscient, siège des instincts régénérateurs et des archétypes collectifs faisant partie du patrimoine universel humain, et source du potentiel personnel encore inexploité. C’est dans ce lieu de réhabilitation créative où la personne s’extériorise involontairement, qu’elle se connecte à son « thérapeute intérieur » et retrouve sa liberté propre. Le processus de création lui permet de reprogrammer ses cellules en transformant profondément sa perception.
* Nos attitudes et postures corporelles, non seulement parlent de notre état d’être et de nos interactions, mais elles les influencent. En enrichissant nos mouvements, nous enrichissons notre rapport au monde et augmentons le champs de notre potentiel.
La capacité d’entrer dans le rythme, l’auto-régulation, la légèreté, la fluidité, l’ancrage, la puissance, la souplesse, la liberté des mouvements (etc.) sont à développer au sens cénesthésique comme au sens psychique.
Notre mouvement se complexifie dans la relation à l’autre, quand il devient « mouvement en relation ». Pour arriver à la “communication dans le mouvement”, il nous faut une plus grande évolution motrice, plus de sensibilité de la perception, de l’empathie et un certain niveau de discernement caractérisé par le feed-back. De nouveaux facteurs interviennent comme le mouvement intentionnel contrôlé, le mouvement spontané, les automatismes, la posture corporelle, les capacités de contact, la réceptivité à la douceur, le feedback, l’affectivité, l’eutonie, l’érotisme, la coordination réciproque, etc.
Dans mon approche de l’art-thérapie par le mouvement, j’aborde tout ces aspects de l’expression corporelle. Je m’appuie sur mes connaissances de la théorie du mouvement de la Biodanza® (système Rolando Toro), cette science du mouvement qui s’attache à réduire les dissociations de l’être humain.
L’écoute active est au centre de mon accompagnement : nous véhiculons des images de nous-mêmes révélées par des indices corporels (attitudes, gestes, occupation de l’espace, regard, habillement…), linguistiques verbaux (choix des mots, structure des phrases, argumentation…) et para verbaux (débit, intonations, volume sonore, pauses…). L’objectif est de permettre à l’autre de se dire et de s’entendre. En d’autres termes, par cette technique, j’aide la personne à exprimer son ou ses problèmes et à y apporter la solution la plus efficace possible, compte tenu des réalités de sa vie, de l’éthique et du contexte social où elle se trouve.
L’être humain est l’animal à la psyché la plus complexe de la planète, ce qui est à la fois une grâce et un défi, car bien souvent son mental lui joue des tours, se joue de lui. Tant qu’il n’est pas conscient du piège, son égo et son corps de souffrance ont tout pouvoir pour créer du conflit, pour (le) diviser.
Mon modèle de coaching repose :
- sur le décryptage des croyances et l’accueil des émotions pour comprendre ce qu’elles me disent et pouvoir choisir ce qui est bon pour moi.
- sur la reconnection à différents niveaux d’inconscients : l’inconscient personnel (l’impact de mon histoire et celle de ma lignée), l’inconscient collectif (l’impact de l’histoire de l’humanité) et notre inconscient vital (le rappel à l’ogre de mon intelligence organique, cellulaire, notamment au travers de mes malaises, mal-être et maladies).
- sur la lecture psycho-corporelle : qu’est-ce que mon corps, mes cellules me disent? Est-ce que je peux sentir que ma tête dit oui mais que mon coeur et.ou mes tripes disent non? Qu’est-ce que je fais avec ça?
J’accompagne mes coachés à comprendre leur propre processus d’organisation qui unit à la fois leur potentiel de lumière et d’ombre (mon meilleur et mon pire). Connaître mes qualités et mes excès, c’est déjà un peu les maîtriser, car cela me permet de prendre conscience de ce qui se joue, de dépasser ce qui me bloque/limite pour (re)construire mon équilibre et atteindre mes objectifs.
Mon objectif de coaching dépasse le fait de trouver des solutions au problème du moment : le décodage de la situation vécue aboutit sur des prises de conscience et des changements comportementaux très concrets qui transforment le quotidien, améliorent les interactions relationnelles, entraînent davantage d’élan de vie, d’autonomie et de bien-être, à travers l’alignement des croyances, la (re)construction de la confiance et de l’estime de soi.
Le nombre global de séances varie selon les personnes. Mon désir est de rester à disposition tant que cela est nécessaire…
L’étude systémique accorde l’importance aux « jeux relationnels » entre le
s différents acteurs du système étudié (ex de système: l’entreprise, le couple, la famille…).
Elle s’intéresse à leurs échanges conscients et inconscients, formels et informels, sans nécessairement se soucier du fonctionnement interne de chacun des acteurs.
Repérer « l’architecture » invisible qui constitue les relations entre les membres, comprendre et appréhender le fonctionnement global du système permet de mettre en lumière les causes des dysfonctionnements éventuels. La prise de conscience de « jeux relationnels » et le changement de comportement suffisent souvent pour y remedier.
C’est un outil ultra puissant qui permet de mettre en place de petites solutions à grands effet.
Intelligence émotionnelle et intelligence relationnelle…
En milieu professionnel comme privé, l’intelligence émotionnelle représente la capacité à apprendre et utiliser des aptitudes réparties sur cinq composantes : la connaissance de soi, la maîtrise de soi, la motivation, l’empathie et les aptitudes sociales. Ces compétences sont hiérarchisées et ordonnées, ce qui signifie qu’il faut acquérir la composante 1 avant la composante 2, etc. Contrairement au QI qui semble figé dès la fin de l’adolescence, le » quotient émotionnel » (QE) peut être développé à tout âge : il repose sur l’acquisition d’aptitudes pratiques que l’on peut apprendre à tout moment, avec un effort plus ou moins important.
L’être humain est, par essence, un être relationnel qui a besoin des autres pour grandir et devenir lui-même. Son cerveau est câblé pour la relation. Les autres sont des miroirs dans lesquels nous pouvons nous lire et face auxquels nous pouvons nous définir. Les neurosciences nous apprennent qu’il existe une «intelligence sociale relationnelle» qui nous permet biologiquement d’optimiser notre capacité à être en relation.
Développer son intelligence relationnelle, c’est acquérir des aptitudes telles que l’empathie et le souci de l’autre, qui enrichissent les relations. La qualité de nos relations est un facteur de santé, agent de notre immunité ou déclencheur de maladie car notre identité est perméable à celle d’autrui.
Dans les sphères personnelles comme dans l’entreprise, l’individu ne pourra plus longtemps faire l’économie d’une éthique de la relation favorisant l’ouverture, l’accueil, la spontanéité, la souplesse, la fluidité, l’altruisme, l’empathie, l’ancrage, la capacité à dire oui, dire non, la confiance, le respect, l’authenticité, la fermeté, le courage, la créativité… pour vivre (et collaborer) mieux ensemble.

La Communication Non-Violente (CNV) est un processus de communication qui renforce notre aptitude à conserver nos qualités de cœur.
Créé par Marshall Rosenbergh, docteur en psychologie clinique, cette démarche vise à favoriser des relations basées sur l’authenticité pour que les besoins de chacun soient reconnus et puissent être satisfaits.
L’objectif de la CNV selon Marshall Rosenberg :
- Exprimer avec clarté ce que j’éprouve sans faire de reproche ni de jugement ;
- Exprimer mes demandes clairement, sans qu’il n’y ait d’exigence ;
- Recevoir avec empathie ce que l’autre éprouve sans entendre critique ni reproche ;
- Recevoir avec empathie les demandes de l’autre sans entendre la moindre exigence.
L’Ennéagramme est un modèle de la structure de la personne humaine. Ce modèle aboutit à neuf « ennéatypes » ou configurations différentes de la personnalité, c’est à dire à neuf manières d’être en rapport au monde :

Chacun d’entre nous a tendance à donner dans sa vie la priorité à une de ces images de soi. Notre personnalité, notre éducation, les aléas de la vie nous ont fait acquérir des mécanismes réflexes de pensée, de comportement et/ou de réaction émotionnelle.
L’Ennéagramme a pour base l’idée que tout être humain dispose de trois formes d’intelligence : instinctive, émotionnelle et mentale. En cas de conflit intérieur, chaque enneatype choisira un de ces 3 centres de manière préférentielle :
Les ennéatypes 8, 9 et 1, qui préfèrent l’action, choisiront le centre instinctif,
Les ennéatypes 2, 3 et 4, qui préfèrent l’utilisation de ses sentiments, choisiront le centre émotionnel,
Les ennéatypes 5, 6 et 7, qui préfèrent la compréhension et la réflexion, choisiront le centre mental.
Chaque type de l’ennéagramme est piloté par une compulsion d’évitement. Cette façon d’être et de vivre est d’autant plus rigide qu’elle est inconsciente. Selon son enneatype, la personne cherche à tout prix à éviter certaines situations :
Ennéatype | Compulsion d’évitement | Motivation principale |
L’ennéatype 1 | éviter la colère | être reconnu pour la qualité de ce qu’il fait |
L’ennéatype 2 | éviter de reconnaître ses propres besoins | être reconnu pour son engagement auprès des autres |
L’ennéatype 3 | éviter les échecs | être reconnu pour ses réussites |
L’ennéatype 4 | éviter la banalité | être reconnu pour sa différence |
L’ennéatype 5 | éviter le vide intérieur | être reconnu pour ses connaissances |
L’ennéatype 6 | éviter la déviance | être reconnu pour sa droiture |
L’ennéatype 7 | éviter la souffrance | être reconnu pour sa joie de vivre |
L’ennéatype 8 | éviter la faiblesse | être reconnu pour sa force |
L’ennéatype 9 | éviter les conflits | être reconnu pour sa paix intérieure |
Il n’y a pas de bons ou de mauvais types. C’est l’équidistance des neuf points sur le cercle (voir symbole de l’ennéagramme) qui illustre cette idée d’égalité entre les types.
L’Ennéagramme nous montre dans quelles « boîtes » nous sommes enfermés et nous indiquent comment en sortir. Comprendre les mécanismes rigides de son ennéatype (ou de sa « base ») permet de prendre conscience des automatismes qui gouvernent nos vies et d’apprendre à nous en libérer.
Je coache depuis 2006 et je constate à quel point notre mode de vie déséquilibre souvent notre organisme et met notre vitalité à rude épreuve. Mon expérience tant personnelle que professionnelle, celle de mes coachés m’ont montré qu’il existe une même trame qui mène au burnout : un rythme de vie qui privilégie la vitesse, la quantité plutôt que la qualité, et des valeurs toujours plus matérialistes.
Je l’expose dans mon livre « Génération burnout ».
Or nos pensées, nos émotions, notre bien-être psychique, nos choix et nos comportement sont fortement impactés par l’état de notre physiologie.
En cas de baisse de vitalité, de burnout, d’anxiété ou de dépression, j’invite toujours mes coachés à faire un bilan santé chez un médecin.
Parfois, un traitement médical est nécessaire pour soutenir le processus de coaching.
Dans mes coachings, je veille :
- à réveiller et.ou écouter les instincts, qui sont au service de l’équilibre organique et de la vitalité
- à aiguiser les 6 sens (intuition comprise) afin de revenir au bon sens
- à écouter les 3 centres d’intelligence humaine : la tête (le mental, l’égo), le coeur (les sentiments) et le ventre (les allergies et les élans) pour faire des choix alignés
- à être organique : on ne tire pas sur les feuilles pour qu’elles poussent. Prendre soin de mon rythme d’intégration et veiller à l’implémentation la plus « écologique » pour faire le changement en douceur.
- à être biocentrique* : le meilleur choix = celui qui me permettrait de me sentir plus vivant.e, et celui qui permettrait à mon entourage, à mon environnement de rester le plus vivant
* Le principe biocentrique a été créé par Rolando Mario Toro Araneda.
Il provient d’une intuition que l’univers est organisé en fonction de la vie, qu’il existe parce que la vie existe, et non le contraire.
Cherchant à remettre la vie, le vivant, au centre de nos préoccupations humaines collectives et personnelles, le principe biocentrique propose une reformulation de nos valeurs culturelles, en prenant comme référence le respect pour la vie, sa potentialisation et l’expression de ses pouvoirs évolutifs. Il s’offre comme une alternative au principe anthropocentrique qui régit notre mode de vie et commence à avoir des conséquences désastreuses : individualisme, égocentrisme, insensibilisation, manque d’empathie, matérialisme, surconsommation, isolement, polarisation, épuisement des ressources… pas seulement humaines.
En méditant sur la vie, je sens l’obligation de respecter n’importe quelle volonté de la vie qui m’entoure, car elle est semblable à la mienne.
Rolando Toro Araneda est né au Chili le 19 avril 1924. Il s’est formé comme psychologue clinicien et fut professeur au Centre d’Anthropologie Médicale de l’École de Médecine de l’Université du Chili. Il a enseigné la chaire de Psychologie de l’Art et de l’Expression à l’Institut d’Esthétique de l’Université Catholique de Santiago du Chili et est Professeur Émérite de l’Université Libre Interaméricaine de Buenos Aires (Argentine) et de l’université de Paraíba (Brésil). il a développé le système de Biodanza™, à partir de vastes connaissances et de recherches en biologie, médecine, anthropologie, psychologie, sciences humaines et sciences de la vie.