Chiffres du stress et du burnout

22 % des salariés souffrent d’un état de stress au sein de l’Union Européenne

  • 4 % des personnes interrogées se sentent en stress chronique au travail. 
  • 19% des cadres sont en risque élevé de burnout. 
  • 14 % des travailleurs ont trop de travail et ont sans cesse l’impression d’être surchargés. 
  • 40% des travailleurs souffrent d’un travail trop souvent bâclé.
  • 16 % des travailleurs déclarent avoir subit des actes de violence graves, de harcèlement, d’attentions sexuelles non désirées. 
  • 16 % des salariés craignent de perdre leur emploi dans les prochains mois.
  • Les travailleurs âgés de plus de 50 ans signalent des perspectives de carrière plus réduites et des possibilités de formations insuffisantes.
  • 28% des travailleurs européens ont des troubles psychologiques dus au stress.
  • Le niveau d’exposition toxique au travail a augmenté depuis 2010 (de 15 % à 17 % pour les produits chimiques, et de 11 % à 13 % pour les matériaux infectieux).
  • Le stress est à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues. 
  • Le mal-être est plus prononcé chez les jeunes travailleurs de moins de 34 ans. Ils sont davantage exposés à l’intensité du travail, au travail posté, aux comportements sociaux hostiles et à l’insécurité de l’emploi.
  • Seulement 11% des gens sont heureux et engagés dans leur travail. 
  • 16% des actifs consomment de l’alcool sur leur lieu de travail pour se doper. 
  • 10% des salariés consomment des drogues pour faire face à leur obligations professionnelles. Le cocktail gagnant : boosters (taurine, guarana…) + anxiolytiques + somnifères.
  • 1 personne sur 4 vit un burnout à un moment de sa vie. Ceux qui souffrent de burnout mettent en moyenne 2 ans à se rétablir.
  • Les coûts du stress en Europe s’élèvent 240 milliards d’euros par an, répartis sur deux budgets : 104 milliards d’euros pour les soins de santé + 136 milliards d’euros pour l’absentéisme, les congés maladies, l’inattention, la perte de productivité, d’efficacité, les erreurs liées à un manque de concentration.
  • En France, le coût social de la souffrance en milieu professionnel est de 8% du PIB (valeur totale de la production annuelle de richesses), alors que celle du chômage est de 3%. 
  • De nombreuses études démontrent l’intérêt financier de prendre en charge le stress professionnel. 1€ investi dans la prévention du stress permettrait d’épargner 2.20€ en moyenne. Si l’on considère l’ensemble de la chaîne économique, on évalue même une économie globale de 13€ par euro investi sur le budget global des dépenses.
  • En Belgique, l’épidémie de burnout est telle que le gouvernement belge à décidé d’investir dans la prévention du burnout. En 2018, 2,5 millions d’euros sont consacrés à un projet-pilote d’accompagnement de 1000 travailleurs en souffrance du secteur bancaire et hospitalier.

 

En Belgique, 28.000 cas de burnout ont été enregistrés en 2017

  • Les arrêts de travail pour burnout représentent un tiers des jours d’absence.
  • Trois entreprises belges sur dix déclarent des cas de burnout. 37 % des journées d’absence sont dues au stress.
  • Selon les DRH, un travailleur belge sur cent est en congé maladie pour burnout. Les travailleurs souffrant de stress totaliseraient environ 20 jours d’absence par an.
  • Plus de 50% des travailleurs belges se sentent régulièrement mal dans leur travail. Un belge sur 10 affirme ressentir quotidiennement ce mal-être.
  • Selon l’INAMI, les cas de dépressions et de burnout ont presque triplé entre 2007 et 2014 (de 29 112 à 83 155 cas/an). Sans compter les cas hors des radars de la Sécu (personnes ne faisant pas usage de leurs droits, indépendants, sans assurance invalidité ni droit au chômage, personnes alternant des périodes de travail et des périodes de maladies inférieures à un mois qui sont rémunérées par leurs employeurs).

 

 Sources : 

  • Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) .
  • Sondage d’opinion de l’institut français CSA, 2009.
  • 6ème enquête européenne d’Eurofound sur les conditions de travail (EWCS) auprès de 44 000 travailleurs, interrogés dans 35 pays, 2015. Lire ici.
  • Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail. Enquête de 1999 faite dans les 15 états-membres.
  • Enquête menée auprès de 650 personnes par le prestataire de ressources humaines Agilitas – Un Belge sur deux se sent mal dans son travail, 7sur7, source Belga, le 5 novembre 2018.
  • Etude de l’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, 2014.
  • Etude de l’Association Internationale de Sécurité Sociale (AISS), effectuée auprès de plus de 300 entreprises de 15 pays. Etude française de l’OPPBTP, faite auprès de 101 entreprises.
  • Etude de l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail (EU-OSHA).
  • Etude française réalisée par Technologia.
  • Communiqué de presse du 7 mai 2018 de Maggie De Block, Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.