Burnout planétaire
Réalisation de soi
Chaque situation difficile est une opportunité transformation personnelle, de grandir, d’évoluer, d’aller chercher de nouvelles ressources, de faire appel à nos talents endormis

En situation de crise, de bouleversement existentiel, l’être humain va parcourir 3 étapes : la résistance au changement, l’acceptation et enfin, le temps du bilan et des nouveaux choix.

Chacune des étapes va prendre plus ou moins de temps : selon le contexte, la qualité de l’entourage social, la gravité de la crise, la personnalité de l’individu et son niveau de développement personnel.

1- Résistance au changement

L’être humain déteste à priori les grands bouleversements qui lui sont imposés, parce qu’ils entraînent une perte de repères qui entraîne à son tour une perte de contrôle, et donc, beaucoup de stress et d’inconfort.

Après une étape de déni ou de refus – plus ou moins longue selon les circonstances  et les individus, s’ensuivent 2 émotions essentielles pour se mettre en route : la colère et la peur. Mais les plus résistants vont mettre ces émotions-moteur au service de la négociation, dire que ce n’est pas juste ce qui leur arrive, se poser en victime, chercher des bourreaux responsables de leur déconvenue, et appeler des sauveurs pour les sortir de là!

Hélas, rien n’y fera. Affligés, déconcertés, la dépression et la tristesse seront leurs compagnons de voyage ;). On peut rester au fond de la piscine très longtemps… On peut même y trouver des bénéfices secondaires s’il se trouve quelques sauveurs inépuisables autour d’eux.

2- Acceptation

Jusqu’au moment où l’on décide de donner un grand coup de pied pour commencer à remonter…

Car nos problèmes sont nos problèmes et personne ne peut les résoudre à notre place.

En plus, non seulement ce qui nous arrive a du sens au regard de notre réalisation personnelle, mais en plus nous disposons d’infiniment plus de ressources que ce dont nous avons besoin pour nous en sortir!

Souvent, nous devons passer par une étape de pardon. Se pardonner soi d’avoir eu besoin de rester dans la résistance. Pardonner ce/ceux qui n’ont pas été à la hauteur de nos attentes pour pouvoir enfin arrêter d’attendre, d’exiger. Mettre du sens sur ce qui s’est passé : voir en quoi cela nous a rendu plus fort(e) et meilleur(e), prendre conscience de ce qu’on avait à comprendre… et récupérer notre puissance.

Alors enfin, on peut agir! Récupérer notre pleine capacité « d’habilité à répondre » – de « Respons-Abilité » … (Re)prendre notre vie en main! (Ré)-apprendre, (re)prendre conscience que nous sommes seul créateur de notre vie.

C’est pourquoi en Asie, les mots « danger » et « opportunité » signifient « crise » et s’écrivent de la même manière.

3- Refaire ses choix, faire le bilan

C’est le moment des remises en question : lors des crises s’offre à nous l’opportunité de refaire des choix pertinents, alignés avec nos valeurs, de redéfinir ce qui fait du sens pour nous. Que du bonheur! Et c’est aussi un excellent moment pour faire du tri, du nettoyage, pour ne garder plus que ce qui nous convient et nous fait du bien (relations, situations…)!