identité, personnalité

Comment te sens-tu dans ta vie? Satisfait, frustré(e), déçu(e), perdu(e), sans joie de vivre?
Que penses-tu de toi? De ton potentiel? As-tu confiance que tu puisses avoir la vie dont tu rêves? Que les choses peuvent se dérouler au mieux pour toi et que tu puisses être pleinement épanoui(e)?

Beaucoup d’entre nous vivent une vie « réduite » d’eux-même, coincé(e)s dans des croyances figeantes, bloquantes, limitantes de leur potentiel. Eckhart Tolle en parle magnifiquement dans ses ouvrages… Un des conflits intérieurs les plus constants de l’individu est sa lutte entre son « moi-personnalité » et son « moi-identité« .

  • « Qui nous sommes » provient de la conscience que nous avons de nous-mêmes.
  • Notre personnalité se construit au fil des expériences de notre vie.
  • Nous croyons que cette personnalité, c’est nous, nous faisons l’amalgame entre personnalité et identité.
  • L’identification de notre conscience à ce « moi » crée notre réalité.
  • Ce « moi » est régit par notre Ego, lui-même régit par l’ensemble des interprétations que nous avons fait de nos expériences personnelles, additionnées des croyances héritées de nos ancêtres, créant ainsi notre « modèle du monde » (PNL).
  • Nous disposons donc tous d’un ensemble de croyances ou paradigmes positifs ou négatifs sur qui nous sommes, auxquels on croit dur comme fer…
  • Notre mental use de toutes ces croyances pour donner un sens à ce que nous vivons, pour construire qui nous sommes (et ne sommes pas) : notre Ego, qui nous différencie.
  • L’objectif du mental est d’attirer de toutes les manières possibles le maximum de bénéfices… quitte à ce que ces bénéfices soient secondaires… même s’ils sont destructeurs de notre grandeur, de notre potentiel.

Nous n’ avons pas la possibilité d’avoir accès à toute la dimension de notre être… avant de l’avoir explorer…
Mais comme nous faisons souvent l’amalgame entre l’Être (identité), l’Ego (personnalité) et la conscience de soi, nous préférons vivre – ou nous limiter à vivre – ce que nous croyons de nous. Et généralement, ce que nous croyons de nous, c’est qu’on n’est pas à la hauteur, qu’on est victime de notre passé, de nos parents, du monde et de sa manière de fonctionner, qu’on est tout petit et impuissant face à ce que nous avons à affronter…

Notre Ego définit tout « qui nous sommes » et tout « qui nous ne sommes pas ». Il est une « réduction » de notre être illimité, du potentiel infini de notre identité.

« Ce sont vos modes de pensées qui décident si vous allez réussir ou échouer. » Henry Ford

Si l’objectif de notre Ego est de délimiter le territoire de notre personnalité, pour nous rendre unique et particulier aux yeux de tous (pour nous distinguer tant par nos qualités que par nos défauts, par nos limites que par notre potentiel), nous payons le prix fort d’être réduit!

Les expressions comme : « Ça c’est moi » ou « Ce n’est pas moi », « J’ai honte de moi », « C’est plus fort que moi », « Je ne peux accepter cela de moi »,  ou « je n’en reviens pas moi-même d’y être arrivé … » présupposent l’existence d’un « moi-Ego » qui juge, accepte ou rejette un autre « moi », en fonction qu’il corresponde ou non à la description de notre Ego. Quand cette nouvelle perception du « moi » ne correspond pas, que ce soit en bien ou en mal, elle est mise à distance, observée comme un étranger dont la présence et les actes surprennent.

Le « Moi-Ego » n’existe que dans notre mental.  C’est l’image de qui nous croyons être.
Notre mental, qui cherche à contrôler notre image (car il est persuadé que seule cette image peut nous apporter un maximum de bénéfices!), procède à une évaluation constante de ce que nous faisons. Il compare qui nous sommes/qui nous paraissons être avec qui il estime que nous « devrions » être.

« Notre esprit n’a pour limites que celles que nous lui reconnaissons.» Napoleon Hill

Quand nous agissons conformément à ce que notre mental estime que nous sommes censés être, nous nous sentons heureux, cohérent et unifiés. Quand au contraire nos agissements ne concordent pas avec l’image que nous nous faisons de nous, nous nous sentons malheureux, incohérents et divisés…  Notre manière de réagir face à ce qui nous arrive est évidement impactée par le fait que nous nous sentions soit unifié, soit au contraire divisé. Face à une même situation, cet état intérieur peut nous amener à agir/réagir de manière diamétralement opposée.

Alors quelques petits conseils :

  1. Soyons honnête avec nous-même : Est-ce que je veux aller bien?
  2. Est-ce que je sais (vraiment) ce qui est possible ou pas?
  3. Est-ce qu’il existe une personne sur cette terre qui peut faire ce que je voudrais/j’ai à faire?

Puisque nous voulons aller bien, décidons d’agir comme si tout est possible!

« Vous êtes maître de votre vie, et qu’importe votre prison, vous en avez les clefs. » Hervé Desbois

  1. Prenons conscience – peut-être en se faisant aider – de cet amalgame limitant du « moi-Ego-personnalité » et le « moi-être-identité ».
  2. Souvenons-nous que nous nous évaluons par rapport à une image mentale de nous-mêmes… qui n’a d’autre réalité que celle que nous lui accordons!
  3. Choisissons de créer notre vie à notre véritable mesure, en posant chaque jour un petit acte dans ce sens…

C’est le challenge à relever pour remettre notre Ego à sa juste place et pour que nous rencontrions notre « moi-être-identité » et son infini potentiel… 🙂 Et la joie de vivre est à la clé!