Changement de Vie

Envie de changement? Besoin de bousculer quelque chose dans votre Vie?
Savez-vous où aller? Connaissez-vous vos passions? Savez-vous à quoi vous voulez consacrer votre Vie?

Si certains savent très tôt ce qu’ils ont envie de devenir et de faire de leur Vie, la plupart d’entre nous n’en sait rien.
Le temps passe (on ne sait d’ailleurs pas de combien de temps nous disposons!). Nous agissons, nous faisons des expériences et des apprentissages qui parfois nous construisent,  mais parfois nous restons avec le sentiment amer d’être « à côté de notre Vie », nous constatons avec malaise à quel point notre Vie est vide de sens. Déconnecté(e) de ce qui a du sens pour nous, de nos valeurs et de nos passions, nous mettons notre Vie au service de ce qui a du sens pour les autres (nos proches, la société), les valeurs voire les passions des autres.

Plutôt que de se poser la question de quelle sens à ma Vie, posons-nous celle de quel sens je voudrais donner à ma Vie!

Il faut pour cela faire le tour de ce qui est important pour moi, de mes « essentiels ». Pas facile…

Alors commençons par faire le tour de nos tolérances et intolérances

Car nos tolérances impactent de manière majeure notre potentiel. Je peux rêver de vivre de mon art. Mais comment y arriver si je n’accepte pas les critiques. Je peux vouloir me lancer dans entrepreneuriat. Mais comment y arriver si je crains de faire des heures supplémentaires, voire, pire, de me planter?

Quel prix suis-je donc prêt(e) à payer pour atteindre mon étoile? Que suis-je prêt à endurer pour y arriver? Vivre pleinement est un « voyage de héro/d’héroïne » en quête de son Graal. Est-ce que j’aime suffisamment mes rêves/mes objectifs que pour m’engager à sortir de ma zone de confort, de mes « connus » pour affronter l’inconnu?

Avez-vous remarqué combien d’adultes ont abandonné leur passion ou leur rêve d’enfant? Dessiner, écrire, danser, inventer, construire, imaginer… La pression sociale au moment de l’adolescence ou de la vie comme jeune adulte y est  sans doute pour quelque chose : qui n’a pas subit la pression de se conformer aux valeurs et modes de la société pour s’intégrer et appartenir? Comment poursuivre ses élans face aux quolibets de nos semblables? Peu à peu, on renonce à agir juste pour se faire plaisir. On perd la connexion avec notre potentiel exprimé dans notre monde d’enfant… Quand on se souvient de ce que l’on aimait faire enfant, on se dit qu’on a arrêté parce qu’on n’était pas assez bon. Car seules la performance et l’utilité (notamment celle de faire de l’argent) sont récompensées.

Pourtant, nous savons bien ce qui peut nous absorber à tel point que nous en oublions de manger. Le temps se suspend, s’arrête, Chronos passe le relais à la perception du temps infini de Chaeros.

Il peut s’agir de jeux vidéo en ligne. Combien de jeunes ne sont pas vissés devant leur écran des heures et des heures, quitte à en oublier leurs devoirs, à refuser de se laver, à éviter d’inviter leurs copains en chair et en os? Que satisfont ces jeunes derrière leur écran? Ne serait-ce pas cette possibilité de se dépasser, de tester leur compétitivité? Comment faire meilleur usage de cette recherche de compétitivité?

Ne regardons pas seulement les activités qui nous attirent voire nous « obsèdent », mais les principes cognitifs qui se cachent derrière nos activités de prédilection. Car il peuvent facilement être appliqués autrement!

Vous avez un rêve que vous cachez au fond du cœur, par peur d’être jugé(e) ou parce que « ce n’est pas pour vous »?
Prenez soin de vos « En Vies ». Bien sur, regardez ce que vous risquez de perdre en réalisant ce qui nous tient à cœur. Vérifiez que ce n’est pas quelque chose d’essentiel pour vous. Exemple : je voyage tout le temps mais je n’ai plus de temps pour mes enfants. Ou bien : j’achète ma maison mais nous devons nous étrangler pendant 20 ans.

Par contre, si vous négligez vos rêves parce que vos parents auraient détesté vous voir les réaliser, ou parce que vos amis riraient de vous, ou parce que vous auriez l’air idiot « si ça foire », hauts les cœurs!

C’est vrai que c’est difficile d’aller contre ce que les autres pensent, surtout si on risque de ne pas réussir (comment gérer les « je te l’avais bien dit? »). Mais on n’en meurt pas! Alors, pourquoi passer à côté de sa Vie?

Et puis, sincèrement, n’est-ce pas un peu facile d’utiliser l’excuse des autres pour éviter d’explorer mon potentiel?
Quel altruisme, quelle raison « valorisante » que de se sacrifier pour le bien-être, l’équilibre des autres, pour assurer la sécurité! Bien joué, la lâcheté! Vive l’art de vivre en étant mort-vivant!

Peut-être est-il temps d’intégrer que faire ce qui a vraiment du sens pour nous va de pair avec affronter ses peurs. Et qu’un grain de folie, savoir rire de soi permet de faire le grand saut?

Oui mais c’est la crise. Partout. Le monde va mal…
Jamais nous ne pourrons résoudre la crise mondiale, mais comme le petit colibri qui fait sa part et ce qu’il peut pour éteindre l’incendie, nous pouvons aussi agir pour résoudre les défis/les problèmes à notre dimension.
Arrêtez de vous préoccuper de ce sur quoi vous n’avez aucun bras de levier. La télé, les médias nous mettent régulièrement dans ce sentiment d’impuissance : nous sommes sans cesse tenus informés mais nous n’avons aucune possibilité d’agir!! Nous sommes juste des témoins impuissants pris(e) en otage! Comment dès lors se reconnecter à notre capacité d’action, comment se mettre en route avec ce qui nous tient à cœur?

Revenons à ce sur quoi nous pouvons agir, à notre mesure. Concentrons-nous sur ce pour quoi notre action peut faire la différence. C’est une des clés du bonheur.

La passion est le résultat de l’action, pas le contraire!

Le problème, c’est que l’humain est ainsi fait que nous préférons « le confort qui ne nous convient pas » à « l’inconfort pour obtenir ce qui nous conviendrait davantage ». On remarque souvent que le changement de vie n’est possible qu’à la condition que les personnes n’aient plus rien à gagner de rester comme avant : elles atteignent un stade d’inconfort équivalent, que ce soit pour maintenir ce qu’elles connaissent ou pour oser aller vers l’inconnu.

Souvent on tergiverse. On veut bien avancer mais à condition d’avoir toutes les assurances que « ça » va bien se passer.

Vivre est un acte de foi. Être l’esclave de ses exigences de garanties ne permet qu’une chose: rester dans la survie.

Alors lancez-vous, avec la confiance que vous saurez très vite si vous allez dans le bon sens. Nous ne pouvons savoir si le changement nous convient que si nous opérons ce changement. Les infos ne sont là que lorsque l’on a mis les choses en place et qu’on les vit. Et quoi qu’il arrive, une chose est sure, nous avons toujours une opportunité de changer de direction, de nous ajuster.